mercredi 7 novembre 2012

Proposition FO pour le CCE.

Monsieur le Directeur Général.

Nous vous soumettons aujourd’hui, une réflexion que nous avons arrêtée le 5 octobre 2012, en Assemblée Générale des adhérents FORCE OUVRIERE.

LA FRANCHISE, POURQUOI PAS LES COOP ?

Des grandes sociétés utilisent souvent, d’une manière importante, la franchise.
• Le Groupe CARREFOUR avec ses Contacts, City, Express, Market et ses Shopi, 8 à huit, Marché plus.
• Le Groupe LECLERC dans l’essentiel de ses points de ventes.
• La Société DIA, ex ED Carrefour dans l’essentiel de ses points de ventes.
• La Société INTERMARCHE dans un nombre non négligeable de ses magasins.
• Le Groupe CASINO avec ses supermarchés, petit casino, Spar, Franprix, Leader Price, Vival, etc…

Notons, que même s’ils traversent une période difficile, comme l’ensemble de l’économie française, ils sont leaders dans la distribution.
Alors pourquoi pas nous ?

Plusieurs avantages à cette solution :
Maintenir l’emploi :
• Dans les magasins, même si l’employeur n’est plus la Société COOP.
• Au siège, à travers le personnel s’occupant de l’administration des succursales.
• La logistique, en maintenant l’activité grossiste.
• L’impact sur la marque LM.

Ces quatre points permettent déjà d’avoir une influence non négligeable sur l’emploi.

Financièrement :
Au-delà de l’activité grossiste, les magasins dont nous voulons nous séparer pourraient être franchisés, dans la mesure où nous avons la volonté de rechercher des repreneurs.
• Par un apport financier (même minimum).
• Par la location du fond de commerce.
• Par un pourcentage (raisonnable) sur le chiffre d’affaires.
• Par une contribution annuelle sur l’enseigne.
Ces participations financières doivent permettre de compenser les coûts, d’aide et de publicité, effectués depuis le siège.


En conclusion :
Cette activité doit permettre de supprimer les foyers de pertes de ces magasins , étant entendu qu’il convient de donner aux franchisés suffisamment de liberté, pour fixer les prix de vente (sauf sur ceux de nos marques), voire effectuer des achats directs ou certains produits fragiles.

Le Syndicat FORCE OUVRIERE des Coopérateurs de Normandie/Picardie tient à faire cette proposition dans l’intérêt du Groupe, de l’emploi et des salairiés.
Les élus FORCE OUVRIERE considèrent que toutes les solutions méritent d’être étudiées, dans l’intérêt de tous y compris les consommateurs.

Dans l’attente de vous rencontrer lors du Comité Central d’Entreprise du 26 octobre 2012, nous vous adressons, Monsieur le Directeur Général, les marques de notre plus profond respect.



Le Secrétaire Général
du syndicat FORCE OUVRIERE
GROUPE COOP Ndie/Pdie
P. COUVERCHEL

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