jeudi 28 juin 2012

Résiliation de la mise à disposition de la secrétaire administrative du CE.

Aux membres du CE Haut-Normand.


LE GRAND-QUEVILLY le 18 juin 2012.

Nous avons pris connaissance du courrier signifiant la résiliation de la mise à disposition de Madame DELAHAYE Danielle au sein du CE.

Nous vous rappelons que nous sommes contre cette résiliation car suite à l’entrevue du mardi 12 juin 2012, en présence de Monsieur NEVEU Christian et de Monsieur DENNIS Reynald, ce courrier était devenu caduc.

Le 13 juin 2012 la décision annulée reprend effet sous la seule autorité du secrétaire, exceptionnellement présent ce jour, avec une avalanche de reproches que nous trouvons inadmissibles.

De ce fait Monsieur NEVEU sera présent au CE du 22 juin 2012 pour éclaircir l’entretien du 12 juin 2012 et la dérobade de Monsieur DENNIS qui engage une parole pour se la faire reprendre par Monsieur PAIN le lendemain.

L’absence prolongée du secrétaire du CE, pour maladie, ne peut justifier une telle décision sans avoir une arrière-pensée sur la personne.
Il est trop facile d’accabler une personne toujours présente et qui est sérieuse dans son travail. La preuve en est par la consultation du personnel, qui à l’heure des pauses, côtoit l’intéressée et ne comprend pas cette décision.

Enfin concernant l’organisation du travail du secrétariat, elle doit être ordonnée, chacune des deux salariée doit avoir son travail pour la majeur partie de leur temps et le reste de ce temps en commun, afin d’éviter tout laxisme de part et d’autre.
Aujourd’hui, et nous avons pu le constaté, tout le monde fait n’importe quoi et tout le monde commande. Comment définir la responsabilité en cas d’erreur?
Nous avions remédié dans le passé à ces problèmes car nous avions vu clair sur l’entente des intéressées.
Si un choix devait se faire, il est très simple, l’une est présente en permanence l’autre une année sur trois.

Dans l’état nous vous renouvelons notre opposition à cette résiliation, et nous pourrions considérer cela comme une forme de harcèlement.

Madame DELAHAYE aurait tout l’appui de Monsieur NEVEU si elle devait aller plus loin.


Les élus FO et SNICA-FO
du CE Haut-Normand

Copie adressée à Monsieur MOREL, inspecteur du travail.

Présence du secrétaire du CE Haute-Normandie.

Aux membres du CE Haut-Normand.


LE GRAND-QUEVILLY le 18 juin 2012.

Nous avons pris acte de l’intervention de Monsieur PAIN, secrétaire du CE, à la préliminaire du CE du 13 juin 2012 où était présent Monsieur David MOREL, inspecteur du travail.

Le secrétaire a affirmé qu’il serait présent le plus souvent possible lors des réunions du CE Haut-Normand.

Il confirme que pendant son absence, la secrétaire adjointe Madame Catherine MENNEREUIL est notre interlocutrice pour nos demandes et qu’elle a mandat de remplaçante du secrétaire.

Dans ce contexte, nous considérons que pendant ce temps d’absence, nous exigeons une clarté et une écoute des élus CGT dans l’état majoritaire, sur tout ce que nous soumettrons dans les réunions.

Si cette période se prolongeait au-delà de trois mois, nous nous verrions dès le début octobre 2012 dans l’obligation de remettre en cause cette situation.

Tout manquement au bon fonctionnement des institutions du personnel, délit d’entrave ou autres, serait aussitôt signifié et soumis à arbitrage.

Ce courrier est annexé au procès-verbal du 22 juin 2012.

Copie adressée à Monsieur MOREL, inspecteur du travail.


Les élus FO et SNICA-FO
du CE Haut-Normand

projet SOBODIS

Comme nous nous y étions engagés, nous vous transmettons nos revendications sur le projet de « Politique de rémunération SOBODIS ».

1. Concernant les salaires de base, nous constatons une réelle grille hiérarchique dans les différents postes, avec les minima conventionnels qui seront acquis définitivement pour les salariés de l’enseigne, et soumise aux augmentations générales des salaires du groupe comme vous nous l’avez annoncés.
Nous constatons dans ce premier point, une réelle volonté de votre part de mettre en place non seulement un salaire d’embauche chez SOBODIS et une sérieuse considération pour le personnel en activité.

2. Commission par marge :
Tout en comprenant vos problèmes, nous considérons que le taux initial serait plus logique à hauteur de 27% com. 0,50%, le second à 28% com. 0,75%, le troisième à 29% com. 1,00% pour les chefs bouchers.
Pour les seconds : initial à hauteur de 27% com. 0,25%, le second à 28% com. 0,50%, le troisième à 29% com. 0,75%.
Nous aimerions que ces deux revendications soient retenues, car le taux de 27% a toujours été la base dans nos boucheries, les taux de 28% et 29% seront difficiles à atteindre.
Quand aux taux de com. Vos propositions resteraient inchangées.

3. Commission CA :
Là encore, nous mettons l’accent sur un taux à 27 % au lieu de 28%.
Sur la progression du CA, nous demandons un taux à 0,50% au lieu de 1% sur N1.
Certes, nous comprenons que fixer des objectifs sur ces points sensibles est vital pour l’enseigne, mais encore faut-il qu’ils soient réalisables. Les taux fixes à 0,25% resteraient inchangés.

4. Prime d’hygiène :
Nous vous proposons cette prime unique à 900€ ,dans les conditions prévues de trois audits annuels et trois versements.
Concernant la note de 15/20, Monsieur HAMEL nous a bien fait comprendre son importance.
Nous savons d’ores et déjà que les 900€ vous paraîtront important mais cela compenserait en partie l’attente la mise en place de ce projet où les salariés y ont laissé des pertes de salaire sur près de quatre ans.
Bien naturellement cette prime subirait l’augmentation générale des salaires du groupe.

5. Prime de remplacement pour le second :
Sur l’inventaire de départ et de fin nous sommes tout à fait d’accord.
Mais là encore, le taux de marge serait plus logique à hauteur de 27% au lieu de 28%.
Le taux de 0,50% sur CA resterait inchangé.
Nous pensons que les points soulevés par FORCE OUVRIERE méritent toute votre attention,
car nous sommes restés très raisonnables sur le niveau des demandes.
Néanmoins, nous sommes satisfaits de l’envie que nous avons en commun de préserver la
Société SOBODIS, non seulement pour les salariés de cette enseigne, mais aussi pour les
conséquences que subirait la centrale frais dans le cas contraire.